Extrait du journal

La lecture des romans Il n’y a plus d’enfants vraiment. Je voyais naguère, en voyage, un blancbec d’une douzaine d’années lire avec avidité un des plus scabreux romans dernièrement paru dans l’école où l’on appelle un chat un chat, et autre chose encore par son vrai nom. Le père, bénévole et bien nourri, assis à côté du bambin, tolérait d’autant plus volontiers cette coupable lecture que lui-même avait en mains un numéro très épicé d’un immonde journal por nographique. A certains moments il jetait un regard de complaisance sur...