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Courrier du Berry, 16 octobre 1882

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Courrier du Berry
16 octobre 1882


Extrait du journal

Bourges, 10 octobre 1882. La Note publiée par les journaux roya listes a été fort remarquée et commentée par les républicains, qui ont constaté qu’elle confirme la réponse du Roi faite à M de Baudry-d’Asson. La Note d’hier dit, en effet : « Les adhésions, dont nos forces se « trouvent accrues chaque jour, ont pard liculicVemcnt satisfait Monsieur le Comte » de Chambord qui, ne voulant pas régner » par un parti, a pour tous les Français » un cœur de Roi et de père. » Cette affirmation, répétée avec persé vérance, est, selon nous, le meilleur pro gramme de la Monarchie qui, représen tant un principe, n’appartient pas à un parti, mais est l’apanage de tout un peuple. C’est là qu’est la vraie sécurité de tous ceux qui recherchent des garanties dans la Restauration prévue, et se préoccupent de les assurer au pays. La Royauté légitime, assise sur le droit national, est la seule forme de gouverne ment qui ait ce caractère, de n’être pas un parti. C’est en cela qu’elle est l’expres sion la plus ardente, la plus formelle de l’opposition à la République et aux autres combinaisons gouvernementales, qui ne peuvent, elles, s’établir que par la victoire d’un parti. La Monarchie seule peut clore 1 ere des révolutions, parce que seule elle ne re présente pas un parti. Si l’on veut bien y réfléchir, cette for mule est la plus politique et la plus conso lante des formules politiques. Elle vaut 'mieux que toutes les déclarations faites dans des circonstances qui ne reflètent gé néralement que les passions du moment et ne traduisent qu’imparfaitement les condi tions nécessaires à la vie régulière d’un grand peuple. A côté de cette vérité, si utile à médi ter, que la Monarchie n’est pas un parti, la Note ajoute que a à l’heure présente, x> l’action s’impose comme un devoir précis » prochain. » Nous sommes heureux d’entendre cette affirmation : L’action s’impose comme un devoir prochain....

À propos

Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».

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