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Courrier du Berry, 22 janvier 1882

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Courrier du Berry
22 janvier 1882


Extrait du journal

G’esi «lu moins ce que Gaspard comprit. — Oui, disait l’un, je sais bien que le coup en vaut la peine, ei que nous trouverons là (le quoi nous dédommager amplement du péril que nous allons courir, mais je ci ois que l’affaire n’est pas facile. — Pourquoi cela ? dirent les -autres. — Je suis entré dans la maison, reprit l'homme, et j’ai compté dix personnes au moins qui y demeurent. — Des femmes, lit nu autre, avec un gesie de dédain, des femmes et une enfant. C’est ici «pie Gaspard, affectant une grande insouciance, avait sut tout prêté l’oreille. -- Il y a eu effet quatre femmes et une enfant, avait repris le premier qui avait parlé, mais si je compte bien, il reste cinq hommes et nous ne sommes «pie quaire. — C'est vrai, firent-ils tous, nous ne sommes pas eu nombre. — Pour peu que les femmes s’en mêlent, quelles crient et qu’elles aient le temps d’aile^...

À propos

Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».

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