Extrait du journal

Le gouverueiï.eul — qui nous gouverne comme un expéditionnaire administre — est mortellement frappé. Il pourra ne pas donner sa démission — nous ne comprenons même pas qu’on ail la naïveté de la lui demander ; — il pourra survivre matériellement au triple échec qu’il vient de subir devant le Sénat ; il pourra refuser d'entendre la condamnation indirecte, mais solennelle, qui a été prononcée contre sa poli tique générale ; il pourra continuer à se nourrir de crapauds et de couleuvres ; son rôle n’est pas moins terminé et il ne représente plus que le mime sans initiative, sans idée propre, qui s’agite sur la scène, pendant que le souffleur lit ses tirades. De crise ministérielle, il n’y en aura pas en ce moment; elle est impossible. M. Gambetta y per drait trop. Il faut que la session s’achève comme elle a commencé, devant celte apparence de cabi net; il faut qu’il préside aux élections qui doivent avoir lieu pendant les vacances ; il faut qu’il appli que la loi d’amnistie, quelle qu elle soit ; il faut qu’il achève enfin une tâche si honorable, que per sonne n’en voudrait accepter l’héritage. Il peut ainsi fa

À propos

Initialement intitulé La République de 1848, le journal se rebaptisa Le Courrier de Bourges quatre années plus tard, en 1852. En 1872, le journal devint Le Courrier du Berry puis, de 1883 jusqu'à sa disparition en 1902, Le Messager du Cher. Il traitait en quatre pages de toutes sortes d’actualités (littéraires, agricoles, scientifiques et politiques) et soutenait une ligne favorable à ce qu’il nommait une « monarchie chrétienne et tempérée ».

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