Extrait du journal

IL neuf cent trente-cinq I , ne contient guère plus de trois cent cin. innombrables automobiles roulent quinte places réservées au public. Les devers Nüremberg en empruntant la mandes de cartes d'entrée dépassent consfameux autostrade qui relie la Ba- i durablement le nombre de places disposvivre à la Prusse. Quatre centt soixante- j nobles et, chaque jour précédant l'ouverture quatre trains spéciaux dégorgent sur le quai de la gare une partie des 500.000 délégués ! venant assister au Congrès du parti nazi. Le dessus du panier de l'Allemagne hitlérienne se trouve là. C’était l'époque des re- j traites eux flambeaux, des meetings gitan- \ basques et frénétiques dans l'immense stade ; pavoisé d'oriflammes et de croix gammes. Retransmises par de puissants hauts-par- j leurs, les paroles du moderne Néron, qui communiquait sa folie à l'Allemagne tout entière, retentissaient devant une mer de ch.- I mises brunes, de casques d'acier... Bruit de bottes, rauques commandements, beuveries, tel était le spectacle qui s'offrait aux ru- j bards et aux oreilles du profane, dans un i décor simili-wagnérien....