Extrait du journal

Le Général Eisenhower, foulant, le sol de notre Normandie, a vu et entendu. On ne saurait désormais l’abuser. Il parle avec la liberté d’un soldat qui ne sait pas farder la vérité. Vous avez lu dans la presse américaine le rapport qu’il a fait à la louange de l’Underround français. Nous n’en citerons que les premières lignes, pour nous, exaltantes : “Dès le 6 juin, les Forces Françaises de l’Intérieur ont, en accord avec les plans alliés, harassé les Allemands, accentué à l’arrière de leurs lignes les opérations de résistance et de sabotage. En beaucoup de régions leur action a été telle que l’ennemi fut contraint d’envoyer de considérables renforts pour avoir raison d’elles...” A l’envie, les soldats américains se présentent pour corroborer le rapport de leur chef, tel le Lieutenant parachutiste Hendry. de Jamaica, qui atteste qu’il ne put échapper à l’ennemi que grâce au secours fraternel de l’Underround....