Extrait du journal

Taqdis qu’à Bordeaux M. Vincent Auriol prouvait que la triple condition du redressement national est la stabilité économique, monétaire et politique, à Paris, devant le Conseil national M.R.P., M. Robert Schuman démontrait que rien ne peut être résolu sans « la stabilisation nationale et internationale ». Et tous les ministres, chacun dans son coin, faisaient écho au président de la République et au chef du gouvernement, de M. André Marie, en Normandie, à M. Pflimlin, en Alsace, et à M. Jules Moch qui, dans l’Hérault, soulignait « la nécessité de maintenir étroite la collaboration des socialistes, des radicaux et des républicains populaires et d’établir entre eux un « dodus vivent » écartant les problèmes secondaires susceptibles de les diviser... »....