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Gazette nationale ou le Moniteur universel, 28 janvier 1830

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Gazette nationale ou le Moniteur universel
28 janvier 1830


Extrait du journal

joie et dans une parfaite confiance les communi cations relatives aux économies dans les dépensas de l’Etat, et aux adourissemens qui en résulteront dans les impôts. Le pays, qui, depuis qu’il e-t sous le sceptre paternel de V. M. , doit k votre bonté de si nombreux bienfaits , implorera , en re connaissance de cet allégement les bénédictions du Ciel sur V. M. et toute la famille royale. » C’est avec une vive satisfaction que la première chambre a entendu de la bouche de V. M. l’assu rance que le gouvernement a réussi, par des écono mies faites p ndant la dernière période de finances, k trouver des ressources pour des buts d’utilité générale. » lui confiance sans bornes que la chambre met dans les vues profondes de V. M. et la sollicitude avec laquelle vous veillez aux vrais intérêts du peu ple , autorisent les fidèles membres de cette cham bre k penser que ces buts 11e peuvent être autres que des moyens d’assurei' le bien général du pays. Nous attendons ainsi les propositions relatives k l’emploi de ces économies avec la confiance dont nous som mes autant pénétrés que nous le sommes de la re connaissance que nous inspire votre bienveillance royale, et dont toutes vos actions nous offrent do si nombreux sujets. » Un des principaux est le soin que met V. M. k faciliter le commerce ; car les suites bienfaisantes pour le Wurtemberg des traités de commerce cl do douane récemment conclus , feront connaître k l’Allemagne, que c’est principalement aux elbois de V. M. et k cette sublimité de vues avec laquelle elle embrasse les détails comme l’ensemble du bien général, que l’on a l’obligation de voir refleurir le commerce , et l’aisance remplacer peu k peu l.t gêne, et la satisfaction succéder aux plaintes sur le malheur des tems. » Puisse votre fidèle chambre des seigneurs du royaume contribuer , dans sa sphère d’opérations , k animer l’industrie nationale ; nous pouvons du moins assurer que nous ferons tous nos efforts pour imiter le sublime d’un si sage monarque. » Nous donnerons tous nos soins aux projets de lois que V. M. nous fera présenter. Nous les exami nerons avec la plus scrupuleuse exactitude , nous m molesterons notre opinion avec la franchise com pagne du devoir et de l’honneur , mais nos cœurs conserveront constamment l’esprit de paix et d’amour. » Heureux de la confiance dont V. M. veut bien ne pas nous juger indignes , les sentimens dont nous sommes pénétrés et nos dispositions k faire tout ce qui peut contribuer au bonheur cons tant de X . M. et k celui de Wurtemberg, ne se démentiront jamais. » Nous sommes , etc. » Stuttgard , le 18 janvier 185o » Le. président de la première chambre , » Prince de Hohenlohe-Üehringen. » ESPAGNE. Cadix , le 5 janvier. Le tribunal criminel de cette ville vient de juger et condamner des pirates dont le procès durait depuis huit mois. Ces brigands ont commis des atrocités dont il n’y a pis d’exemple. Voici ce que j’ai pu recueillir de celle procédure : « Ces malheureux commencèrent en 1827 leurs pirateries avec une barque ; ils s’emparèrent pur surprise d’un brick portugais, massacrèrent tout l’équipage , k l’exception du capitaine , k qui ils proposèrent de les commander, ce qu’il accepta , en se servant du rôle et des autres papiers du navire. Ils entrèrent ainsi dans différons ports de l’Europe et des Eiats-Unis , soit pour faire des vivres, soit pour vendre les marchandises qu’ils avaient volées. Le premier bâtiment qui eut le malheur d’être pris par ces forbans lut un paque bot ou courrier maritime de Cadix k la Havane : l’équipage lut massacré, et le navire brûlé. U110 goélette de commerce de Cadix éprouva peu après le même sort. Depuis lors , ils eurent d’autres succès, et leur dernière capture fut un bâtiment anglais qui venait des Indes : ouhe l’équipage, il y avait des passagers de distinction et plusieurs femmes. Les pirates, après avoir pris l’or, l’argent , les bijoux , et assouvi leur brutalité sur les femmes, les enfermèrent dans la chambre de proue , qui est le logement des matelots ; ils mirent tous les hommes dans l’entrepont, dont ils fermèrent les écoutilles , et après avoir sabordé le navire ils s’éloignèrent. Mais les femmes ayant pu s’échapper de leur prison , elles allèrent nûvrir les écoutilles : alors les homme-, purent , k force de travail k la pompe , découvrir les trous , les boucher, et gagner, presque sans vivres , le port le plus prochain. » Après cette expédition , les pirates se trou vèrent assez riches pour so séparer : a cette fin , ils vinrent s’échouer sur la côte prés du port SainteMarie ; ils prirent si bien leurs mesures que le bâtiment ne put passe relever; il lut condamné, et le capitaine autorisé k le vendre. Quatre de ces brigands, dont trois Portugais et un Galicien , disparurent sitôt que le partage lut lait : les autres vinrent k Cadix. » Trois choses les rendirent suspects : la pre mière , d’avoir "échoué par un beau teins sur une côte qui n’a pas d’écueils; la seconde, d’avoir vcjjdu le navire pour moins du quart de sa va-...

À propos

Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.

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