Extrait du journal
Adresse du conseil général des Landes, <. Sire, » Ce conseil général ouvre ses travaux de la ses sion sous l’impression des grands événements qui ont fait battre le cœur de la France; la guerre et la paix. if Cette impression se traduit dans son sein par des sentiments unanimes d'admiration et d* re connaissance, d’admiration pour la conduite de la guerre, de reconnaissance et de joie pour la con clusion de la paix. « Sire, après l’introduction de la question ita lienne au Congrès de Paris, aprvs la médiation impuissante de la diplomatie, après l’initiative des hostilités par VAutriche, lorsque Votre Majesté est descendue du Trône pour aller sur les champs de bataille, quittant les Tuileries pour le bivouac, Paris s’est levé pour saluer, dans la personne de son Souverain, la fortune de la France, et dans l’ovation enthousiaste du départ, la France entière vous a acclamé, la France qui, rendue à scs in stincts par la vue du drapeau, du jour au lende main endormie, pacifique, s est réveillée guerrière et vous a livré, sans compter et au delà de votre appel, ses millions et ses soldats. « En quelques jours, des bords de l’Afrique et de l’intérieur de la France, à travers la Méditer ranée et à travers les Alpes, une armée avec son materiel, avec ses subsistances, a été soudainement transportée dans les plaines d’Italie, prête à com battre. a Vous l’avez conduite de victoire en victoire, attachant à votre couronne le fleuron des lauriers qui sont, en Italie, un héritage de famille, et mon trant aux yeux de l’Europe étonnée qu’a tous les titres qui ont élevé Votre Majesté au Trône, il fallait ajouter encore le titre de capitaine digne du nom du Napoléon. « Vous avez fait plus, Sire ; vous vous êtes ar rêté dans votre triomphe, vous avez vaincu le vain queur.
À propos
Fondé en 1789 par Charles-Joseph Panckoucke (1736-1798), éditeur de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, La Gazette nationale ou Le Moniteur universel fut pendant plus d'un siècle l’organe officiel du gouvernement français.
