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Gil Blas, 1 juillet 1913

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Gil Blas
1 juillet 1913


Extrait du journal

Et il est, par surcroît, un savant. Ses connaissances multiples s'expriment comme malgré lui. 11 ne peut s'empêcher de nommer les Arabes des « fils de Mahomet » ; les médecins, de « doctes Diafoirus » ; les philosophes, « nos modernes/Spinoza. » ; les chevaux, des « Bucéphales ». Pour exprimer qu'un aéroplane brave le vent, il écrit avec élégance : « Il n'avait cure de la violence d'Eole » ; -et, pour assurer qu'il se lèvera de bonne heure, il promet qu'il « damera le pion à Phébus ». Sa science universelle s'étend à l'histoire et à la mythologie. Il nous informe que m l'octroi est un hideux vestige de la barbarie » ; et même qu'on peut « boire à petites gorgées cette ambroisie qu'on nomme l'air des champs ». Vous croyiez peut-être que l'ambroisie était un mets et le nectar une boisson ? Instruisez-vous....

À propos

Fondé le 19 novembre 1879 par Auguste Dumont, Gil Blas détonnait parmi les publications du Paris fin-de-siècle. Sa ligne éditoriale grivoise, littéraire et ouvertement mondaine charmait ses lecteurs, souvent citadins.

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