Extrait du journal

A plusieurs reprises, il parut quitter la politique dissertante pour se jeter — non pas à corps perdu ; M. Francis Charmes est essentiellement l'homme qui ne se jtttoe pas à corps perdu, que dis-je, M. Francis Charmes est essentiellement l'homme qui ne se jette nulle part — mais il parut quitter la politique dissertante pour se laisser aller, pour se glisser à la politique active. Il fut sous-directeur d-es affaires politiques et ministre plénipotentiaire 2n 1880. En 1885, il revint au ministère des affaires étrangères comme directeur politique et il fut conseiller d'Etat en service extraordinaire : M. de Freycinet eut l'idée judicieuse t de rappeler ainsi à ce ministère de la diplomatie ce jeune politicien lettré, prudent et souriant avec mesure qui pourrait être maintenant aussi bien dans une grande ambassade qu'à la direction de la Revue des Deux-Mondes — où d'ailleurs la diplomatie ne sera pas superflue....