Extrait du journal

Les Beaux-Arts l'ont échappé belle : ils ont été sur le point d'être confiés à un représentant de cette administration que la République de San Marin ellemême n'a aucune raison de nous envier Jet qu'elle ne nous envie du reste aucunement). A juger par la facon dont les préfets administrent leurs préfectures, l'application de la paperasserie à l'art aurait donné de jolis résultats. On nous fait que M. Roujon est, lui aussi, un administrateur : je veux bien le croire, puisqu'il est employé dans un ministère et qu'il est même chef de bureau. Seulement, comme jusqu'à présent il a été aussi homme de lettres, et des plus fins — je veux espérer qu'il ne cessera pas de l'être en s'asseyant au bureau directorial de la rue de Valois et qu'il voudra bien ne pas oublier qu'il existe en France des arts et des artistes. En pensant seulement deux heures par jour aux choses et aux gens qu'on lui confie, il aura de quoi s'occuper et de quoi réformer....