Extrait du journal

Vous étiez assis là, blanc, heureux, caressé par la brise, un peu éclaboussé par le soleil, qui semait de taches d'or votre habit couleur de neige, et vous faisiez ce que font tous les mortels vivant à l'heure présente : vous lisiez la Sapho d'Alphonse Daudet. Pour moi, mon ami, je n'ai pas besoin de vous le dire, avant sa publication en volume, j'avais déjà, une première fois, lu jour à jour ce beau livre. Mais s'il m'eût été inconnu, je suis sûr que votre spirituelle mimique m'en aurait exactement raconté les angoisses, les fiertés et les délicatesses....