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Je suis partout, 3 février 1939

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Je suis partout
3 février 1939


Extrait du journal

Mais, à 7 heures du soir, la nouvelle court Perpignan. « Ils » arrivent par mil liers. Dans la nuit tombée, sous une pluie froide où les phares des voilures dessi nent des reflets blafards ou dorés, c’est une cohue affreuse. Des hommes dans la le- j nuit, «les femmes, portant ou traînant leurs enfants, montent à pied en boitillant la longue côte par ou l’on vient d’Espagne. Ils portent une couverture sur la tè!e et certains s’arrêtent, le barrage franchi, sans plus rien faire. Des camions doublent cette file lamen table. Ils sont chargés de meubles, de ma telas et «le pauvres gens «le tous les âges et de tons les sexes. Les meubles tiennent encore à celte heure plus de place «pie les gens. Bientôt, les camions seront bon dés de femmes et de soldats pressés, de bout, sans même la fissure d’un baluchon entre les épaules. Ce n’est que le début de l’exode. LE CHANGE....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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