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Je suis partout, 6 octobre 1934

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Je suis partout
6 octobre 1934


Extrait du journal

Nous publions aujourd'hui un numéro spécial consacré à la police. Il n’est pas besoin d'en souligner l’actualité. Nous n’avons pas la prétention d'avoir épuisé le sujet. Au moins avons-nous essayé de ne rien omettre d’essentiel et nous pouvons ré pondre de notre bonne foi, de notre impar tialité, de notre souci de garder l’exacte et juste mesure. Pour ne pas nous fier à nos seules lumières, nous avons interrogé de nombreuses personnalités — avocats et journalistes — que leur métier met en rap ports fréquents avec la police. Nous avons rapporté leurs opinions : elles serviront à contrôler les nôtres. De cette enquête, un fait se dégage avec évidence. Comme 11 y a une crise de régime, il y a une crise de la police. Ou. plus exactement, la crise de la police et la crise de régime se confondent. Si le régime était sain et probe, la police serait saine et probe. Le régime a la police qu’il mérite....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
  • gaston doumergue
  • henry chéron
  • albert sarraut
  • dorgères
  • a. fayard
  • hermann-paul
  • chéron
  • bardon
  • jean fayard
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