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Je suis partout, 8 octobre 1937

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Je suis partout
8 octobre 1937


Extrait du journal

Il s’agit, en somme, pour les radicaux dits < de gouvernement » de trouver un alibi pour rompre avec les socialistes et surtout avec les communistes tout en conservant ce qu’il est con venu d’appeler « les leviers de commande » s qu'il s’agit tout simplement de conser< l’assiette au beurre ». L’expression « assiette au beurre » pourra paraître excessive. Et pourtant ! Est-ce que ceux qui nous gouvernent — comment, mon Dieu ! — et vers quoi — mon Dieu ! — ne sort pas uniquement ins pirés par des intérêts de clan, de classes et de per sonnes > Où sont, parmi ceux qui dirigent, ceux qui ont vraiment le sens de l’in térêt général, le sens de la grandeur française ? Nous ne les voyons pas. Nous ne voyons que des hommes soi-disant « d’Etat » préoccupés, comme Briand vieillissant, de sauver leur pres tige personnel en dépit des démentis infligés par les événements à leurs prédictions. Nous ne voyons que des avocats soucieux de défendre avec leurs dossiers d’affairistes l’es prit de clan, de ce clan qui doit les main tenir en bonne humeur et en bons profits audessus de ceux qui « n’en sont pas », qui ne •ont pas de ce clan....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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Données de classification
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