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Je suis partout, 24 décembre 1943

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Je suis partout
24 décembre 1943


Extrait du journal

L’auteur de ce témoignage n'est ni un journaliste ni un militant politique. C’est en « homme de la rue » qu’il a vécu le drame de la dissidence. Aussi ne prétend-il point apporter ici des révélations inédites vur les in trigues nauséabondes qui ont amené la perte de l’Empire. Il se contente de raconter ce que n’importe qui pouvait voir et entendre à Alger pendant les premiers mois de l'occupation américaine. C’en était assez, d’ailleurs, pour écœurer tous les Français de bonne race, et il n’est point surprenant que Luc Simon ait mis en œuvre toute son énergie et toute son ingéniosité pour fuir l’Afrique « libérée ». Le pire, cependant, restait à venir. On remar quera, en effet, que les communistes sont à peine mentionnés dans ce récit, car, au début, les gens de Moscou étaient discrets. Depuis, avec Bogomolov, Vichinsky, Marty et Thorez, ils se sont bien rattrapés. De sorte que la réalité doit être, aujourd'hui, sensiblement plus atroce... Telle est l’implacable logique de la dissidence....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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