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Je suis partout, 31 mars 1944

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Je suis partout
31 mars 1944


Extrait du journal

L'auteur de ce récit, M. Pierre Morand — 0 ne s’agit pas d’un pseudonyme — est un vieil ami de Je suis Partout Nous étions en correspondance avec lui avant la guerre et nous avons alors publié une de ses lettres, remarquable par aa sagacité et l’intelligence de son patriotisme. Surprie à Oran par l’invasion du 8 novembre l9Wt M. Pierre Morand, Français de bonne race, n’a eu qu’une idée : regagner & n’importe quel prix la métropole. Il n’y est parvenu — après bien des mésa ventures — que le moi» dernier. Ce sont donc des impressions toutes fraîches toutes récentes, qu’il nous apporte. « Voua arrangerez mes notes cd'^K >ous le voudrez pour leur donner une forme littéraire », nous a dit M. Pierre Morand en nous remettant son mafruscrit. Mais nous aurions eu scrupule d’y changer un mot. Infiniment mieux qu’un reportage plus ou moins romancé, le simple témoignage de cet homme de bonne foi, qui a vécu, souffert et lutté sous le joug des traîtres, devrait dissiper les dernières illusions des Français égarés qui s’acharnent à croire au mirage de la € libération » juive....

À propos

Anticommuniste, profasciste, antisémite et positivement favorable à Hitler, Je suis partout est le journal d’extrême-droite le plus violent jamais publié en France. Si violent que son directeur Arthème Fayard, fondateur des éditions Fayard, décide dès mai 1936 de cesser sa parution. À sa mort en novembre 1936, le journal est toutefois relancé par son fils et Pierre Gaxotte, futur membre de l’Académie Française.

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