Extrait du journal

aura un grand retentissement dans toute PAirique française. * * * Parmi les décorés d’hier, on remarque l’excellent baryton fie l’Opéra, M. Noté, dont le succès grandit chaque jour et le place au premier rang. Ce n’est pourtant pas comme chanteur que M. Noté e-t décoré. C’est pour un acle de Iode bravourescoo upli par lui il y a quelques mois à la gare de Courbevoie où il arrêta un train de marchandises sans machine, dévalant rapidement sur une v ue en pente et allant se précipiter à la rencontre d’un train de voyageurs entrant en gare. M. Noté, avec un étonnant sang-froid, grimpa aprèe le dernier wagon, serra les freins, arrêta la course du train et évita une catastrophe. Voilà, sur cette poitrine, une croix bien placée. * * * Une dépêche, arrivée du Nicaragua, dé clare qu’un Français, nommé Dub >is, qui a été emprisonné à San-Pedro, se plaint d’avoir été traité d’une façon barbare et brutalisé, au point qu’il a failli en ptrdre la raison. Le consul de France étant malade à cette époque, ce fut le consul d’Allemagne qui prit en mains l’affaire et qui adressa un e protestation aux autorités du Nica ragua contre l’emprisonnement de Dubois et le» mauvais traitements dont il avait été victime. Il est possible que cet incident amène quelques complications diplomatiques, le Nicaragua se refusant à accorder aucune réparation et contestant l’exactitude des faits. * * * Le 15* régiment de dragons en manœu vres dans la Charente-Inférieure, vient d'exécuter un passage de r.viève intéres sant. 11 s’agissait de traverser la Seudre — où la marée se fait fortement sentir — ayant près de 100 mètres de large à la pleine mer et les chevaux 80 mètres à nager — en eau profonde. U:i certain nombre de chevaux furent d’abord passés dans un bac et placés sur l’autre rive, de façon à attirer les autres chevaux. Puis, un cavalier, placé dans une nacelle, tenait un cheval maître d’éco le par la longe, le dirigeait vers l’autre ri ve, pendant qu’un lot plus ou moins important de chevaux suivaient à la n

À propos

Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.

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