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Journal de Seine-et-Marne, 27 septembre 1856

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Journal de Seine-et-Marne
27 septembre 1856


Extrait du journal

que de l’autre il maintenait son adversaire; au bruit de cette lutte le garde arriva, le bra connier dans un dernier effort parvint b lâcher son second coup, dont la capsule, comme au premier, partit seule quoiqu’il lût chargé b gros plomb. Désarmé enfin, il resta au pouvoir du gendarme qui fut bientôt rejoint par ses cama rades. > Le prévenu conduit devant l’autorité qui dé cerna le mandat d’arrêt, déclara se nommer François Martin, dit Délit, ouvrier carrier, domi cilié b Plailly (Oise). » La conduite du gendarme Vaillant dans cette affaire est digne d'éloges, il a déployé en risquant sa vie, autant de courage que de modération auprès d’un homme qui n'a manqué que par une cause indépendante de sa volonté, d'élre son assas sin. Par celte arrestation il a délivré la société d’un être dangereux, nous espérons que cet acte de dévoûment et d’héroïque énergie sera apprécié comme il le mérite. » V. Offroy. Savez-vous ce qu’il entre de soie dans une robe b volants ? Vingt-deux mètres, rien qne cela. Un mathématicien a eu la fantaisie de supputer ce qu’il entre de mètres d'étoffe dans la toilette d’une femme. Or, ajoutez aux vingt-deux mètres ci-dessus, cinq jupons (c’est le moins qu’on porte dans le monde, le demi-monde va jusqu’à sept) cinq jupons, dis-je, b cinq lés chacun, soit six mètres au moins en moyenne, vous arrivez au chiffre formidable de cinquante-deux mètres de long, juste cinq mètres de plus que la hauteur de la colonne Vendôme y compris la statue de Napoléon. SOCIÉTÉ D’HORTICULTURE De l'arrondissement de fléaux. Exposition à Lagny. (suite). Discours de M. D'AVÈNE, président. » Messieurs, » Pour la première fois, la Société d’horticulture de Meanx vient planter sa tente, au centre de la ville de Lagny : nous savons tous, que la science horticole avait depuis longtemps, conquis droit de cité en tout lieu, mais je dois le dire, nulle part elle ne fut mieux accueillie que dans cette ville hospitalière, célèbre à tant de titres. Commençons donc par un juste tribut de reconnaissance aux au torités de Lagny, et à notre digne président d’hon neur M. le sous-préfet, toujours prêt à seconder les institutions utiles, et qui nous donne tant de preuves de sympathie. Hommages soient aussi ren dus aux dames dont le précieux concours est un si puissant encouragement pour nos exposants, et donne à cette fête le seul charme qu’elle puisse avoir. » Le goût de l’horticulture est actuellement passé dans nos usages, et dans nos mœurs : en effet, Messieurs, quoi de plus agréable que la culture des fleurs, charmantes frivolités, qui ont pour mission de parer, d’embellir la demeure de l’homme ; elles se succèdent sans cesse, nous offrent tour à tour leur tribut enchanteur, et semblent vouloir ainsi justifier ces vers du poëtc : « Fleurs charmantes, par vous la nature est plus belle, » Dans ses brillants travaux, l’art vous prend pour modèle, » Simple tribut du cœur, vos dons sont chaque jour » Offerts par l'amitié, hasardés par l’amour. » D’embellir la beauté vous obtenez Ja gloire, » Le laurier vous promet de parer la victoire. » » Reléguées autrefois comme chose de peu d’itnporlance, vous voyez aujourd’hui le gouvernement, au milieu de tant de merveilles enfantées par le génie...

À propos

Fondé en 1833 sous le nom Journal du commerce de l’arrondissement de Meaux, cet hebdomadaire républicain et conservateur devient le Journal de Meaux après seize numéros. Il prend finalement le nom de Journal de Seine-et-Marne en 1838 avant de disparaître cent ans plus tard, en 1939.

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