Extrait du journal

jVous admettons que la moisson .de 1917 soit réquisitionnée au prix annoncé de 50"; fr. Lès pouvoirs publics autoriseraient tous les espoirs et provoqueraient une nou velle crise s'ils modifiaient cette taxe. Mais, si l'on ne veut pas voir la production du froment diminuer encore, et surtout si l'on ne veut pas que durant les années 1918, 1919, 1920, le cultivateur cache son blé ou le donne au bétail, il est nécessaire de re noncer résolument à taxer les grains. Qu'on le remarque bien d'ailleurs, la taxation des grains, des pommes de terre, ou de tout autre produit agricole, n'est pas autre chose qu'un impôt sur les profits du cultivateur. La taxation des bénéfices de guerre du commerçant ou de l'industriel peut être calculée d'une façon précise— ou à peu près précise —; parce que l'on con naît ces bénéfices en étudiant des comptabi lités....