Extrait du journal

n -a: -"PARIS, 21 JANVIER. ; Puisque nous avons été la cause, très involontaire,, du procès intenté par M. Jollivet au Courrier français j il nous est impos sible de ne pas dire ce que nous pensons de ce procès, qui d'ail leurs la presse tout entière. La question peut être ainsi posée : Un auteur, quand il publie un livre, peut-il trouver mauvais que la critique s'en empare et que le blâme jouisse de la même. liberté que l'éloge ? Un député peut-il refuser à la presse le droit de censurer sa conduite politique, lorsque assurément il lui accorde de bon cœur le droit d'approuver cette conduite? L'au teur critiqué, le!dépùté, l'homme politique censuré, a-t-il le droit d'exiger judiciairement que sa réponse soit insérée dans les •colonnes du journal qui l'a critiqué ou censuré ? L'article i l de la loi du 25 mars 1822, qui porte que toute personne nommée ou dé signée dans un journal aura le droit de faire insérer dans ce jour nal une réponse du double de la longueur de l'article où elle aura été soit nommée, soit,désignée, a-t-il été fait pour ceux qui, comme; les auteurs et lés hommes politiques, vont au devant de la publi cité, la désirent, la recherchent, s'y livrent eux-mêmes? Pour notre part , nous ne l'avons jamais entendu ainsi. Quand M. Jollivet s'est occupé de la publication de son livre sur le...