Extrait du journal

La Chambre ne parait nullement disposée à réformer son ordre 'fin jour sur la loi des sucres, et l'on craint maintenant' que là* loi des ports ne soit pas sérieuse ment discutée! C'est ainsi que và finir la session de 1839, session qui devait tout changer en France, |la politique intérieure et la politique extérieure, qui devait nous montrer enfin ce que c'est que le gouvernement parlementaire ; qui surtout devait donner une ample satisfaction aux intérêts matériels , tant négligés , comme chacun sait, par les prétendus ministres de cour ! Les députés sont pressés de regagner leurs départemens, de prendre leurs vacances ; la Chambre va soigner ses affaires, surveiller ses propriétés, enmagasiner ses récoltes; elle n'a pas un jour, pas une minute de plus à don ner aux affaires du pays ; huit jours consacrés à la solution d'une des graves question du moment, ce se rait pour elle huit jours de perdus. Elle part sans souei du présent, sans crainte de l'avenir. On serait tenté de croire qu'elle a tout réorganisé, tout concilié; qu'il ne lui reste plus qu'à récueillir le prix de son zèle et de son dévouement. Et elle laisse le commerce maritime et l'industrie agricole dans une crise violente, le Nord en guerre avec le Midi ; un gouvernement menacé de tous côtés par d'imprudentes et coupables manifestations; un ministère faible, sans initiative, ministère qu'elle a formé qu'elle a traîné pendant deux mois àla re-...