Extrait du journal

» Les législatures passées, louées par vous , Sire, nous ont légué en héritage de grands faits nationaux; nous nous inspirerons à ces senti msns, prenant constamment pour règle le bien du pays. Fermes dans les principes libéraux, nos efforts tendront toujours à en développer les effets, pour mettre en harmonie les parties qui constituent notre édifice politique, reposant désormais sur une base immuable. » La fermeté et la loyauté de Votre Majesté, tant à l'intérieur qu'au dehors, tout en vous plaçant au nombre des souverains les plus vé nérés, ont valu à notre royaume l'amitié des puissances de l'Europe; ses relations politiques et commerciales rétablies et accrues, l'aug mentation du commerce et dé l'industrie eu sont la preuve. «Nous vous en remercions, protestant de notre reconnaissance. Les finances de l'Etat, améliorées'déjà, seront l'objet de toute notre sollicitude pour établir l'équilibre entre les re cettes et les dépenses, grâce à cette mesure sage et prévoyante qui, tout en allégeant d'un côté le contribuable, ne dissipe pas d'un autre côté les forces du pays, ne trouble pas les services publics et n'interrompt pas les œuvres ébauchées qui ten dent à garantir l'indépendance de l'Etat, à le .mettre à même de remplir les devoirs qui peu vent lui être imposés par sa politique natio nale, à rapprocher les populations d'en deçà et d'au delà les monts, et à assurer le bien-être matériel et moral de tous. » Sire, le drapeau tricolore qui flotte de la cime des Alpes à la cime de l'Apennin atteste à la patrie commune italienne qu'ici le prince et le peuple en comprennent la destinée. » ■ M. LE PRÉSIDENT : J'invite ceux qui approuvent le projet d'Adresse à se lever. La droite ne se lève pas. Le projet est approuvé néanmoins par la majorité. On procède au tirage au sort des noms des députés qui feront partie de la commission chargée de présenter l'Adresse au roi, {Qpinionc.)...