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Journal des finances, 27 octobre 1929

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Journal des finances
27 octobre 1929


Extrait du journal

Cette raison, nous l'avons déjà, donnée, il y a longtemps ; elle n'a jamais changé. Les valeurs étaient trop chères ; il fallait qu'elles baissent. On ne peut pas vivre éternellement- sous le signe de l'absence, ou presque, de rendement, de revenu du capital engagé. L'abondance des disponibilités contribua à entretenir lontemps l'erreur, parce que, longtemps, l'acheteur a été soutenu par l'espoir de pouvoir revendre bientôt en bénéfice et que, sur le papier, parce que peu le matérialisaient par une vente opportune, ce bénéfice le dédommagerait de la pauvreté de dividendes minces à la base et rongés par l'impôt. Tous lès mouvements de cette sorte, qu'ils entraînent une valeur, un groupe ou toute la cote, comportent en eux leur condamnation. Le dernier devait nécessairement prendre fin lorsque les effets de la stabilisation en France commenceraient à s'épuiser, lorsque l'existence des entreprises et des capitalistes français reprendrait sur un plan normal. • Les autres causes de la crise, celles, que l'on invoque le plus volontiers parce qu'elles écartent les responsabilités, découlent de celle-...

À propos

Fondé en 1867 par Auguste Vitu, le Journal des finances soutient les réformes de Napoléon III en faveur du libéralisme économique. Le journal perdure jusqu’en 2011, où il est rattaché à Investir.

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