Extrait du journal

garde nationale. La garde nationale mobile a montré de nouveau un excellent esprit. Son mot d’ordre, comme celui de toute la garde na tionale, est : A bas les communistes ! Ce cri sor tait de tous les rangs avec la plus significative unanimité. Les ouvriers des ateliers nationaux ont quitté le Champ-de-Mars, pour venir détilersur la place de VHôtel-de-Ville, devant le gouvernement provisoire. 11 heures. — La garde nationale rentre. Quelques détachements parcourent encore les rues. Nous axons remarqué sur les boule vards un piquet de cuirassiers. La garde nationale a reçu l’ordre de se tenir de nouveau prête au premier signal. Nous apprenons à l’instant une nouvelle importante. MM. Masson , lieutenant, et Avril, sous-1 eutenant, détachés de la 5r légion , ont arrêté ce matin, à la barrière de la Villette. une voiture chargée de 800 fusils, qui voulait entrer clandestinement. La voiture a été conduite d’abord à la mairie du 5" ‘arrondissement, puis à l’Hôtel-de-Ville. Le charretier a été immédiatement arrêté. Ce matin, à six heures, un attroupement composé de plusieurs milliers d’hommes s’est présenté à la mairie du 6r arrondissement pour demander des armes. 11 s’est retiré devant les pressantes invitations de la garde nationale. Des p nirparlers se sont engagés entre des délégués de l’attroupement et les employés de la mairie. Vendant ces pourparlers, la garde nationale e>t arrivée, et l’attroupement s’est dissipé. De nombreux détachements de la garde na-...