Extrait du journal

Et il termine ainsi : Es .rongez à toutes les scènes de la vie scolaire que nous décrivent les romanciers1 contemporains : le jour redoute de la rentre. la visite hebdomadaire (de F Administration, les commentaires dans la rue qui prolongent la classe, la partie de barres après 4 h. et les couronnes que viennent cherci ter fous le brillants sujets, depuis te malheureux Jacques Vingtras jusqu’au; naïf tCosinus... Voici l’écolier sans scrupules wiki, chaque jeudi, rend visite à la Bibliothèque municipale, monte l’escalier tournant aux marches liasses, franchit 'l'antichambre t>nhH> de deux jarres romaines, et va couter dans la traduction Panckouke reliée en chagrin rouge la version latine du lendemain. Voici le bon élève, honnête et sérieux, qui préfère la classe à la récréation, qui refuse d’aller au théâtre pour repasser .-sa composition d’histoire, qui médite, le front penché sur son livre et les mains sages sur son pupitre, ou qui écrit, comme Péguy, « sans rature, sans bavure, sans tache, sur une feuille ou il dessine d'une main letto de hautes lettres maigres ». Voici enfin te libéro de Montherlant : Jacques Peyronv, capitaine, à quinze ans, d’une équipe de football. C’est lui qui fait vaincre son club, qui enregistre dan» sa mémoire les moindres détails du jeu auquel il participe, c’est lui qui commande ses compagnons et qui les juge, qui renvoie du terrain celui qui arrive en retard... Et je m’arrête, car je no sais plus s’il s’agit d’hier ou d’aujourd’hui, de héros réel*...