Extrait du journal

« — Voici: toute fourniture payable au cours de la livre rapporte un petit supplément au fournisseur. Si la livre était en baisse, on se garderait bien de la faire intervenir, car on risquerait de perdre; comme elle monte toujours, on est au contraire, sûr de réaliser un gain lors du règlement des fournitures. C est donc la spéculation qui est à la base des marchés passés au cours de la livre. Ceux qui les imposent ne considèrent que leurs intérêts personnels immédiats, et ils font acte de MAUVAIS FRANÇAIS. Le bénéfice qu'ils escomptent n’est réalisable que si notre pauvre franc vaut moins de centimes que le jour de la passation des marchés. Ils n auront de satisfaction cru aux dépens du crédit de la France. Cest la hausse de la livre, de la monnaie anglaise, qui doit justifier leurs prévisions d hommes d’affaires. Loisqu ils sont satisfaits, ils le sont en bonis Anglais et non en bons Français......