Extrait du journal

nant la seconde partie : elle concerne nos amis parisiens. Je les mets tous à contribution. Un groupe important de dames et de jeunes filles ont accepté de monter avec moi ces vastes ban'quets. Elles se sont distribué la tâche : les unes vont faire la cuisine, les autres vont servir les repas, d'autres enfin charmeront notre soirée par leurs chants ou par leurs danses; tout cela s'organise à merveille, mais il faut aussi que les in vités soient nombreux, qu'ils remplissent deux fois la salle de Magic-City, laquelle peut contenir de huit cents à mille con vives. Le prix du repas a été fixé à 100 francs (50 francs pour le dîner, 50 francs pour la propagande), mais comme beaucoup de nos amis m'ont fait observer très jus tement que cette somme semblerait trop élevée à ceux qui veulent venir à deux ou trois dans la même famille, nous avons décidé de mettre le prix du dîner à 50 francs quand on viendra à plusieurs. De plus, la .soirée du 16 décembre, qui aura lieu sur invitations, sera entièrement gratuite. Un joli spectacle remplira la première partie de la soirée; un bal de jeunesse la continuera. Au milieu de la pièce, une quête sera faite au profit du journal, et chacun, selon ses moyens, don nera ce qu'il voudra. De cette façon, tous nos amis pourront participer à ce nouvel effort de propa gande, et ce travail commun portera de lions fruits, j'en suis certaine; l'argent, qui peut être si vil quand il sert aux cho ses viles, est un levier puissant, au service d'une pensée pure. C'est pourquoi nous irons le porter à Charles Maurras, qui ex pie en prison le crime d'avoir sauvé la paix. Mme Léon DAUDET. P.-S. — Note a part pour les chas seurs de gibier. — Je voudrais deux en vois de gibier : le premier nous arrivant vers le 3 ou le 4 décembre, afin que nous ayons le temps de faire des terrines et des pâtés; lé second envoi pour le 10 ou le 11 décembre, afin que ce gibier ne soit pas trop faisandé. Merci d'avance! — M"" L. D. uliiiiimiiiiminililiiliiiiiHiiiiiiiiiiiimuiliiiiiEiiumiiuiiiiiiiitmiin...