Extrait du journal

il prépare votre âme par de simples et tristes mélopées, jusqu’au moment où il vous transporte et vous ravit. Lorsque, par un merveilleux crescendo, comme le dit Rossini, il arrive à dépeindre, soit l’éclat du soleil dans la plénitude de sa lumière ou les réjouissances de la nature, puis que par la plus habile transition, il vous prépare au terrible, vous vous diriez dans la plus sombre forêt, où vous assistez à la bataille des vents impétueux qui précèdent et qui annoncent les tempêtes. On croirait entendre, dans cette tourmente, la voix de la nature, se vengeant de l’homme ou bien des cris sinistres des damnés....