Extrait du journal

On ne doit pas piétiner les vaincus mais il serait fort dangereux, dans les circonstances actuelles, de laisser le garde des Sceaux démissionné créer des équivoques à son propre avantage et au détriment de la vérité. L’Ami du Peuple n’a pas ménagé ses avertissements à M. Chéron. Dès le mois d’avril nous le conjurions de faire proprement et simplement son devoir et de se libérer des influences politiciennes. Mais il n’est pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre. A se croire trop malin, à jouer sur les deux tableaux, le ministre s’est cassé les reins. On l’avait vu au cours de sa carrière subir...