Extrait du journal

— Et la porte du cachot est ici. Là-dessus Ba volet se dirigea vers un coin du boudoir. Une tapisserie de soie garnissait les murs ; Bavolet se souvenait parfaitement avoir vu le vicomte soulever un pan de cette tapisserie, puis faire jouer un panneau de boiserie. Son étonnement fut grand, car il ne retrouva point le panneau et vit un mur uu, blanc et un peu humide. Il revint au milieu du boudoir. — Probablement, dit-il, ce n’est point là. — Voyez ailleurs, répondit tranquillement la duchesse. Il fit le tour du boudoir,- frappant les murs du poing ; nulle part les murs ne sonnèrent le creux. La porte n’exhtait pas. — Vous le voyez, dit la duchesse avec calme, vous av(z rêvé. — C’est aussi mon avis, dit le vicomte. — Et il faut bien que ce soit le mien, ajouta Bavolet en souriant. Soit que la leçon lui eût été faite d’avauce, soit pure discrétion, le vicomte salua tour à tour la du chesse et Bavolet, et se retira. Alors Mme de Montpensier s’assit et regarda son cavalier. — Donc, dit-elle se plaçant sur le canapé, j’étais là, dites vous? — Oui, Madame. — Et je tenais vos deux mains? — Comme je les tiens. Et Bavolet prit les mains de la duchesse avec une hardiesse respectueuse. — Et je vous disais......