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L’Aube, 5 mai 1949

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L’Aube
5 mai 1949


Extrait du journal

Le plus important des groupes miniers d’Italie y consacre un im mense pavillon (16 salles) à une vaste et instructive exposition des < Progrès de la Chimie . Une cen taine des unités de production de ce groupe, sur 150, avaient été détruites par la guerre. Elles sont reconstruites aujourd’hui, quatre ans après les hostilités. Leur capa cité de production sort accrue de cette renaissance. Ce groupe fabrique lui-même l’électricité dont il a besoin et qui équivaut à 9 0 0 de la consomma tion de l’Italie. Il emploie 15.000 mineurs à extraire des pyrites, du soufre, de la lignite, de la blende et quelques autres minerais dont il tire des engrais pour l’agriculture, du plomb, du zinc, de l’aluminium, des produits chimiques pour l’in dustrie, des colorants, des vernis, des émaux, des crépis, des matières plastiques : plexiglas, vipla, nylon, verrerie, des produits pharmaceuti ques, des carburants, des lubrifiants (60.000 tonnes par mois) et jus qu’à des savons de toilette... Rien n’est perdu 1 Au royaume...

À propos

L’Aube est fondée en 1932 par Francisque Gay et Gaston Tessier. Ce journal d’opinion, d’obédience catholique et de gauche, a d’abord beaucoup de mal à rallier les catholiques démocrates du pays à cause de son positionnement pas vraiment clair entre socialisme et Église. Il arrive néanmoins à fidéliser un lectorat restreint. Pacifiste et favorable à la politique de Locarno, L’Aube fut souvent violemment attaquée par la droite catholique ainsi que par l’extrême droite, notamment L’Action française.

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