Extrait du journal

président Truman à quelque proposé. | Comment croire, désormais, à la | sincérité des propos tenus à M. Kingsbury Smith, en qui on prétend voir, aujourd’hui, à Mos cou, un représentant des « mai es populaires » et qu’on oppose à M. Truman qui, lui, sans doute, n’a pas été élu par le peuple ? Com ment ne pas être désormais con vaincu de ce que nous avons dit dès le premier jour : les Soviets ont voulu camoufler en « offensive de paix » une tentative de dislocation de l'Union européenne et le début d une campagne de propagande et de mensonges. Ils ne convaincront personne que la petite Norvège, avec laquelle ils ont, à quatre cents kilomètres au nord du cercle polaire arctique, une frontière commune, dans un pays impraticable, puisse les menacer. Ou. alors, c'est ailleurs, d'une autre façon, et l’argument de cette fron tière commune est sans valeur. Au contraire, bien que l’U.R.S.S leur dise, aujourd'hui, qu'elle a contribué à les libérer de leurs en vahisseurs fascistes, les Norvégien* ne peuvent oublier qu'ils n’ont pas bénéficié de ce secours au moment le plus tragique, en 1939, et que, à cette époque, ce n'était pas contre des fascistes que l’armée rouge opérait, en Finlande. Un pacte de non-agression conclu avec son puissant voisin pourrait néanmoins rassurer la petite Nor-...