Extrait du journal

leurs clients. Dans les quatre années qui précèdent la guerre (1857-60), ses achats en soieries françaises s’élèvent à une moyenne annuelle de 113 millions de francs; elle descend à 23 millions 1/2 durant les quatre i années de guerre (1861-64) : c’est une di- i ni’motion d’environ 00 millions par au, qui porte assurément pour les trois cinquièmes i sur les produits de la fabrique lyonnaise, 1 Il est vrai que cette perte a pu, dans une 1 certaine mesure, être réparée par l’épar- < gisement d’autres débouchés, notamment l par l’accroissement continu des achats an- ' ' glaise, faits peut-être en partie pour le I i compte même des Etats-Unis. Vous n’i- ; i ignorez pas, toutefois, que si la fabrique i ; lyonnaise est parvenue en 1864 à élever 1 ses exportations au chiffre atteint avant la | guerre, la consommation extérieure ne la I < suivait point à pas égal : c’est justement de la disproportion entre les envois au de- ' hors et les besoins de l’étranger qu'est né ' : l’engorgement du marché, cause directe de la gène actuelle....