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L’Écho d’Alger, 11 octobre 1918

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L’Écho d’Alger
11 octobre 1918


Extrait du journal

Déjà, depuis que nous occupons Busigny, i les cornnunications par voie ferrée' entre les divers secteurs ennemis, et tmême les relations entre les troupes de première ligne 9t leurs arrières, sont devenues très difficiles. Aussi la situation pour l'état-major est grave, et Ludendorff devra, sans trop tarder, arrêter des mesures décisives. Il ne saurait, en effet, rester plus longtemps aveugle à cette circonstance que ses troupes démoralisées perdent un nombre absolument exagéré de prisonniers (13.000 pour la seule journée de mardi) et qu'elles abandonnent leur matériel d'artillerie avec une déplorable facilité : 330 canons et s milliers de mitrailleuses durant cette même tournée....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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