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L’Écho d’Alger, 12 décembre 1924

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L’Écho d’Alger
12 décembre 1924


Extrait du journal

Merlin, le comité révolutionnaire de l'IndoChine publiait, urbi et orbi, un manifesta d'une audace et d'une insolence inouïes, dans lequel les Indochinois revendiquaient hautement la responsabilité de l'attentat et le justifiaient à leur manière. Le pathos dont s'accompagnait cette déclaration sentait, à cent lieues l'influence des bolchevistes russes nombreux à Canton. J'ai revu la Chine^ et le Japon, après dix ans d'absence : j'ai été stupéfait des bouleversements profonds Qui se sont accomplis dans la mentalité des osasses profondes des peuples....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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