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L’Écho de Paris, 22 octobre 1922

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L’Écho de Paris
22 octobre 1922


Extrait du journal

, On me dit : ■ : — Vous ., devez être: content ? Votre campagne a porté ses fruits, et les petits retraités vont enfin obtenir satisfaction... Evidemment, .5 et 6,000 francs de minimum d'exemption, pour les pensions et rentes viagères, au lieu de 2 et-3,600 francs, voilà un résultat. ; ' . . Pourtant, — est-ce parce que j'ai l'esprit mal tourné et un mauvais caractère ?-^ je pe m'explique pas pQUfqpoj, s'arrêtant en si beau' chemin, le ministre des financés n'ose pas aller jusqu'à l'assimilation complète des retraites et pensions avec les traitements et salaires,. assimilation qui seule est logique et seule équitable. Pourquoi cette cote mal taillée ? Vous avez fini par tomber d'accord avec nous que le minimum d'exemption devait être relevé ; mais s'il doit être re levé, c'est précisément parce qu'il est absurde et injuste de considérer que les nécessités de la vie sont moins lourdes et moins impérieuses pour un fonctionnaire à la' retraite que pour un fonctionnaire en activité. , Si vous estimez maintenant que les limites au-dessous desquelles seront exonérés les traitements et salaires doi vent être portées à 6,000, 7,000 et 8,000 francs, il est naturel et, je le répète, cola seul est équitable et logique que, ce que vous vous disposez à faire pour, les traitements et salaires, vous le fassiez également, et dans des proportions égales, pour les retraites et les pensions. Ce n'est donc pas 5 et 6,000 francs.de minimum d'exemption que nous deman dons,- c'est 6, 7 et 8,000 francs, comme le3 fonctionnaires et les salariés. Quand on fait tant que de reconnaître l'exactitude d'un principe et son bienfondé, il est inadmissible que des pré misses identiques aboutissent alors, à des conséquences différentes. " Et l'on ne m'accusera pas, je suppose, de faire de la surenchère, quand je parti au nom de l'égalité. Franc-Nohain....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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