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L’Éclair, 4 janvier 1901

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L’Éclair
4 janvier 1901


Extrait du journal

Tout d’abord, je constate avec chagrin qu’au Parlement nos officiers coloniaux qui, cependant, ont tant mérité de la patrie,n’ont point trouvé de défenseurs.M. Decrais se constitua leur avocat.Ilfutun avocat d’office bien terne, bien peu convaincu, bien las de défendre une cause à laquelle il n’était point attaché. Mais peut-on faire un reproche à M. Decrais d’une telle attitude? Assurément non. En effet, le ministre actuel des colonies n’est pas un colonial. Les hasards de la politique l’ont mis au pavillon de Flore, à un moment où, certes, il s'attendait le moins à devenir le grand maître des colonies françaises. Si j’en crois certaines indiscrétions de salon, peu de temps avant la chute du cabinet Dupuy, M. Decrais paraissait n’avoir, à l’égard de ces mêmes colonies, qu’une très médiocre affection. Il est probable que les officiers coloniaux n'ont point davantage les tendresses de son cœur. Dans ces conditions, il était impossible de demander au ministre des colonies un plaidoyer chaleureux en leur faveur....
L'Éclair (1889-1926)

À propos

L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.

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