Extrait du journal

Combien étaient-elles dans le pesai, le Jour du 'Grand-Prix d’Autcuil, le jour du Grand-Prix de Paria? Trois mille, quatre mille?... Je n’en sais rien. Tout ce (que je puis dire, c’est que ces deux jours-là le soleil éclaira un étalage de toilettes inouï, inoubliable, que /les nombreux étrangers présents s’en pâmèrent d’aise ; mais surtout, oh ! surtout, que les maris rirent leur liez s’allonger de deux longueurs au jour de l’inspection des factures, car, pour que ces belles aient été .aussi belles, il faut qu’elles aient commandé sans [compter, attendu que, par le temps qui court, pour clerc a dessus du panier » il faut être plus prodigue ]que toutes les autres, il faut être dessus du panier... $>crcé. « .Ne nous laissons pas, en effet, berner par cette phrase indulgente qui se retrouve volontiers sous la plume des chroniqueurs se piquant de connaître leur histoire : « Il en a été de même de tous les temps », jet qui, à cette timide observation que mille francs pour une seule robe constituent un chiffre appréciable, répondent par d’admirables considérations économiques jour la puissance de l’argent diminuant tous les ans de .Valeur. La vérité vraie c’est que jamais la femme do monde élégante n’a plus dépensé pour sa toilette qu’à «présent. Celle qui « sort beaucoup » selon l’expression [mondaine consacrée fait à son budget de ménage des (trous périodiques qui so terminent quelquefois, hélas ! «par des trous à la lune où le mari joue le rôle de perforateur. £ Je n’apprendrai rien à aucune femme en imprimant que non seulement les velours, les brocarts, les satins ne diminuent pas de prix, an contraire, qu’il s'engouffre de nombreux billets de banque dans les...