Extrait du journal

Les notes française et italienne concluaient en. termes presque, identiques. Le gouvernement français, disait la première. « tient à réaffirmer, avec son respect dé la joi des traités, sa ferme résolution de n'accepter, dans aucune négociation, qu'il, puisse être fait état des décisions unilatérales prises en violation d'engagements intemafionaux ». Le gouvernement italien, disait la seconde, « estime de son devoir de déclarer que dans les négociations qui pourraient aooir lieu à l'avenir, H ne saurait accepter purement et simplement comme des situations de fait acquises, des situations déterminées par des décisions unilatérales annulant des engagement d'un caractère international ». MM. François Poncet et Cerruti, ambassadeurs de France et d'Italie, ont recueilli des lèvres de von Neurath la même réponse. Les deux diplomates se sont entendu signifier qu'il ne serait tenu aucun compte de, leurs arguments. Dans le même moment, la presse allemande proclame à tous les vents que l'appel au conseil de la Société des Nations lui paraît un expédient dérisoire et que, dans tous les cas,' l'Allemagne nazie tiendra pour nulle et non avenue tes recommandations de cet organisme....