Extrait du journal

'!Eri attribuant aux minoritaires le dessein de provpflfUier la scission dans le mouvement syndical, les dirigeants confédéraux n'ont pu tromper personne ils ont seulement décelé leurs propres intentions, visant à scinder l'organisation pour se débarrasser d'adversaires dont les idées progressent rapidement. Ceux-ci ne donnent pas dans le piège que la Vie Ouvrière et le Bulletin Communiste ont éventé sans tarder. Dans leurs Congrès régionaux, les minoritaires ont résolu de ne pas quitter l'organisation ouvrière e;t d'y demeurer, au .contraire, pour la gagner au, communisme. Les camarades de Marseille qui ont commis l'erreur de prendre une décision répondant pleinement aux vœux des'majoritaires; n'y persévéreront certainement pas, et comprendront qu'ils feront plus utile besogne dans la C. G. T. que dehors. La 3e Internationale, dans la circulaire qu'elle adressait à ses partisans du mouvement syndical international, les invitait à rester dans leurs syndicats, à y propager les idées communistes. Le Congrès de Moscou a formellemeHt condamné la tactique du Parti ouvrier communiste d'Allemagne (K. A. P. D.) qui préconise la rupture de l'avant-garde ouvrière avec les syndicats existants et la formation de nouveaux groupements uniquement composés de communistes. Lénine1 a vu dans la thèse scissionniste un danger si grand qu'il a consacré son dernier ouvrage à combattre cette « maladie infantile du communisme », suivant sa propre expression. Les peu scrupuleux polémistes qui imputent à la 3° Internationale la volonté de diviser l'organisation syndicale en seront donc pour leurs frais de tromperie....