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L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 23 octobre 1858

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L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye
23 octobre 1858


Extrait du journal

voulait frapper, et il aurait fini par la laisser sans connaissance sur le pavé, si le gendarme de plan ton n’était venu la lui retirer des mains. » Procès-verbal a été dressé contre lui. » Il faut tout dire, si toutefois ce peut être une excuse, ce furieux était pris de vin. » Après toutes les investigations auxquelles nous nous sommes livrés, en ayant recours aux ressources les plus authentiques où nous avons l’habitude de i puiser chaque semaine, afin dcconslaler l’exactitude de cette petite scène, fort spirituellement racontée du reste par notre confrère du chef-lieu, nous avons acquis la certitude que rien de ce genre ne s’est passé à Saint-Germain, qui d’ailleurs n’a pas de marché le samedi, mais bien les dimanches, mardis et vendredis. — Nous apprenons que, par suite d’une bonne mesure prise dans l’intérêt delà morale publique, de la salubrité et des nombreux habitants des cam pagnes qui fréquentent nos marchés, des latrines publiques d’un nouveau système vont être établies sous le 3Iarché couvert. — Les travaux de la nouvelle machine de Marly se continuent avec activité et donnent des résul tats satisfaisants. Déjà deux roues ont été établies et fonctionnent ; nous tenons de source certaine que la troisième roue sera en mesure de marcher le 1er décembre prochain. — Nous lisons dans le dernier numéro du Jour nal de Seine-et-Oise : « On nous écrit de Ncauphle-le-Château : » Voyageur de commerce en passage à Neauplilc, j’appris que, le soir même de mon arrivée, l’on inaugurait une salle de spectacle, et, prêt à critiquer d'avance la prétention des habitants qui décoraient, sans doute, de ce litre pompeux quel que grange improvisée en théâtre, je me promis de composer à ce sujet de quoi défrayer nos tables d’hôte. » flôtel du Théâtre, aperçus-je de suite en sortant sur la place. J'entre, je monte, et, à mon grand étonnement, je l’a'Aue, me voici place dans une loge de face et tout ébahi de me trouver dans une véritable salle de spectacle, mignonne, charmante, décorée avec un goût parfait, une pe tite bonbonnière enfin, à rendre jalouse mainte grande cité. » J’oublirai bientôt mon rôle de frondeur, en reconnaissant, au lever du rideau, les acteurs de l’excellente troupedeSaint-Germain, qui rendirent, avec le tact et l’ensemble qui leur sont habituels, l’émouvant vaudeville des Lionnes pauvres. Je fus tenté de me croire transporté place de la Bourse, regrettant toutefois que, bien que la salle fût comble, les acteurs n’eussent pas été accueillis avec un peu plus de faveur et applaudis comme ils le méritaient certainement. Cela tient, sans doute, à ce que le public, surpris lui-même et tout à l’observation, réserve, pour la prochaine représentation, l’expression de son enthousiasme. » Georges. » Théâtre.—La soirée de dimanche, quoique en core assez peu satisfaisante pour la recette, n en a pas clé moins agréable pour ceux des spectateurs que la douceur insolite du.temps n’avait pas retenus au dehors. La Fausse Adultère a été jouée par les anciens et nouveaux artistes avec un ensemble des plus satisfaisants. Une Dame pour voyager, qui servait de lever de rideau, a obtenu son succès ordinaire, et le rire le plus homérique a désarmé la critique trop sévère qui aurait tenté d analyser de trop près la bamboche intitulée Plus ouest de fqps.... et qui a été, avec verve et intelligence, menée bon train et sans donner le temps de réflé chir à ce que la pièce a de faible en elle-même, par nos bons comiques lingot, Karl, Paulin et Miles Valentinc et Gabriellc. Quant au spectacle de demain, il est, grâce à l’arrivée bien constante de l’automne, composé de manière à ce que la salle soit comble depuis le haut jusqu’en bas, car avec la deuxième représentation, si demandée, de l’excellente pièce des Lionnes pauvres, la direction nous donne le grand vaude ville en cinq actes des Canotiers de la Seine, dont cent cinquante représentations n’ont pas encore épuisé la vogue, et qu’elle a monté avec un soin tout particulier qui, dans un genre à part, rappel lera, comme mise en scène, avec l’énorme avan-...

À propos

Fondé en 1851, L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye était un hebdomadaire régional. Il paraît jusqu’en 1896.

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