Extrait du journal

Suit un petit couplet en l’honneur de » la Providence > qu’il invoque, comme tous les grands tueurs d’hommes l’ont toujours invoquée. Cette Providence, dit-il, qui vous proté gera dans votre tâche, longue ou brève, san glante ov. non, cette Providence sans laquelle le meilleur soldat ne peut rien faire. Sur quoi, le maréchal de Waldersee, ne voulant pas demeurer en reste avec son souverain, lui réplique, à peu près dans le même goût, par la fanfaronnade suivante : Je ‘ remercie .. de tout mon cœur Votre Majesté et je la prie de recevoir l’assurance que, tant que mon bras aura la force de porter le bâton de maréchal, l’ordre de battre en retraite ne sortira pas de ma bouche; Mêlez à ce fatras de vantardises des roulements de tambours,: des appels * de clairons, des bruits de caissons sautant lourdement sur les pavés des villes et vous aurez la notion à peu près exacte de la situation de guerre latente que tous ces préparatifs* belliqueux nous promettent. Les alliés sont si d’accord et Pékin est si loin, direz-vous. Soit ; mais il n’y a pas de peste qui aille si vite que l’épidémie des conquêtes, activée par la brutalité germa nique. Gardons nos forces 1 Crnest Roche:...