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L'Opinion française, politique, commerciale et financière, 21 février 1910

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L'Opinion française, politique, commerciale et financière
21 février 1910


Extrait du journal

Nos députés, avec l’argent des contribuables et à la veille de la fin de leur mandat, ce qui est. un manque de. conscience et de pudeur sans nom. se font envoyer en balade en Russie, se font nommer commissaires grassement payés dans les expositions à l’étranger._Une partie des parlementaires est ions en train de se promener à nos défions. S'il faut des hommes compétents, comme dans le comité de Saint-Pierre et Miquelon, comme an Congrès des anciennes colonies, au lieu d’appeler des coloniaux, il n’y a de places que pour les députés qui, presque tous, ignorent ce que c'est qu'une colonie. S’il y a un prix à donner, on le "donne à un parlementaire ou à un préfet de police ou autres. plutôt qu’aux héros obscurs et vrais : M. Lépime a fait son devoir, c’est entendu, mais cela no valait pas un prix de 15.000 francs qui aurait dû aller directement aux vrais sauveteurs et non pas à lui. Il leur a abandonné son prix, dites-vous...

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