Extrait du journal

On dit à M. Léon Say : L’abandon des grands travaux de Paris condamne à une ruine prochaine tout le commerce de détail des quartiers que l’achèvement des voies nouvelles devait rendre florissant. —Iî répond : La ville est sans ressources! Les intéressés établissent par les délibérations successives du Sénat, du Corps législatif, par les engagements pris par toutes les autorités compétentes que leurs droits sont absolus, que leurs réclamations sont justes. — M. Say objecte la pénurie de ses finances ! On fait observer à M. le préfet de la Seine que l’arrêt complût des travaux du bâtiment dans Paris va refouler en province une quantité considérable d’ouvriers de tous les corps d’état; que non-seulement cette éventualité est fâcheuse au point de vue politique et au point de vue humain, mais qu’elle aura encore pour conséquence immédiate de diminuer d autant les revenus que la Ville tire de l’octroi. — Le représentant du peuple, l’administrateur et l’économiste, cette trinité préfectorale qui siège au palais duLuxtimbourg, répète toujours : Je n’ai pas d’argent !...