Extrait du journal

Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son, dit un de nos vieux proverbes En ce moment, ce n'est pas le cas pour les questions viticoles. Un premier son nous arrive par les soins de la C. G. V. (lisez Confédération générale des vignerons). Cette puissante société qui siège à Montpellier, a bougé a la première. Elle a fait apposer sur nos murs une affiche qui nous révèle que nous sommes des poires. Pourquoi ? Parce que nous achetons à des prix exorbitants des vins frelatés, mouillés jusqu'à 30 '.h. et des huiles comestibles contenant iusqu'à 40 d'huile de vaseline. Selon eux, la fraude est partout et c'est la faute. a 11 Gouvernement Heureusement. le povre à a bon dos. Le second son de cloche émane d'un chroniqueur viticole du Midi. lui aussi. Dans un journal professionnel de là-bas, il dit textuellement « Rien n'oblige tes mtusutïeurs du Midi à pratttjiter au point qu'on sait le sucrage et la diffusion aous n'en dirons pas davantage, on nous compreud. » Miii& alors, qui devais -nous croire, nous, pauvres consommateurs et poire», quand les viticulteurs méridionaux se chamaillent, quand les uns disent blanc et les autres noir ? Ne pourrait-on raisonnablcment demander que l'on applique la loi à tous les fraudeurs sans exception, même à ceux du Midi, s'il y Fn a. comme l'insinue la chronique ?...