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La Caricature , 16 juin 1839

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La Caricature
16 juin 1839


Extrait du journal

Les chemisées se sont tout-à-coup multipliés avec | une rapidité qui tendu prodige, leur nombre promet d’égaler bientôt celui des épiciers ! — Jusqu’à présent il faut avouer cependant que ce que le chemisiez a le plus, perfectionné dans ses chemises, c’est l’enseigne ; — Dieu, quelles enseignes ! — Car, règle générale, pour s’établir chemisiez, on doit commencer par faire emplette de quarante-huit aunes d’enseigne que l’on fait barioler en jaune, en rouge, en vert pomme, et si, pour brocher sur le tout, on peut joindre les armes du prince de Monaco ou du aggrave d’Hildburghausen, on a tout ce qu’il faut pour monter un délicieux commerce de chemises.— A la rigueur, on peut joindre à ce fonds quelques pièces de toile de Hollande ou, à défaut, de toile de bretonne. — Après cela, en avait la grosse caisse !...
La Caricature (1830-1843)

À propos

La Caricature, morale, politique et littéraire, est un hebdomadaire satirique illustré. Fondée par Charles Philipon en 1830, cette feuille fut créée dans le contexte agité de la Révolution de Juillet et s’imposa dès sa création comme une force d’opposition au pouvoir de Louis-Philippe Ier. Un de ses plus grands succès est d’ailleurs « Les Poires », célèbre dessin paru le 24 novembre 1831 et figurant le roi se métamorphosant en poire.

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Données de classification
  • hollande
  • oudinot
  • paris
  • hildburghausen