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La Cocarde, 14 avril 1889

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La Cocarde
14 avril 1889


Extrait du journal

Quelques journaux disent que j’ai été condamné à cent francs d’amende pour avoir diffamé M. Joffrin en qualité d’homme public. ' Ce n’est pas vrai. J’ai été acquitté sur le chef de diffama tion envers un mandataire public. Le jury a proclamé ainsi que j’avais le droit, comme tous les citoyens, de m’occu per des actes publics de M. Joffrin ; que la prétention de cet ouvrier, toujours sans ouvrage, de m’empêcher de surveiller ses mains et ses poches, comme celles do tous les autres élus du suffrage universel, était ridicule. Mais dans le cours d’une polémique très violente, M. Joffrin m’ayant adressé des in jures que je méprise, je lui avais répondu par quelques sarcasmes. Et c’est pour ces sarcasmes, adressés, a dit le jury à un particulier, que j’ai été frappé de’ la petite peine de cent francs d’amende. Mermel*.,...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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Données de classification
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