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La Cocarde, 22 mars 1888

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La Cocarde
22 mars 1888


Extrait du journal

ports des commissaires de police des gares. » • Le ministère a donc été pris en flagrant délit de mensonge. Après s’être vanté et fait féliciter par le Temps, d’avoir dérobé des papiers privés à un général, il est obligé de reconnaître qu’il n’a pas pu en prendre. Toutes les raisons qu’il a don nées pour justifier son odieuse campagne ne sont que des prétextes. Car Boulanger est révoqué, comme le dit la Post, de Berlin, journal de M. de Bismarck, pour que l’Allemagne ait un gage. Tout le Paiement s’est associé, hier, à M. Carnot et à M. Tirard, contre le géné ral qui représente le parti national. Il y a eu presque unanimité à approuver ces hommes indignes qui transforment la France en province prussienne, puisque -c’est sur l’ordre de la chancellerie de Prusse qu’ils nomment ou révoquent nos généraux. Cette séance d’hier,où tousse sont mon trés si impuissants, où, seul, le défenseur du général Boulanger a dit ce qu’il voulait dire, comme il le voulait, cette séance, la...

À propos

Lancée en 1888 par Georges de Labruyère, La Cocarde fut longtemps un titre dévoué corps et âme au mouvement boulangiste. Après l'écroulement de celui-ci, le périodique renforce sa ligne démocrate-chrétienne tout en rencontrant de plus en plus de difficultés financières. Plusieurs directeurs s'y succèdent, dont Maurice Barrès, mais aucun ne réussit à ranimer le périodique. Il continue toutefois sa parution jusqu'en 1938 avec un tirage extrêmement confidentiel – estimé à quelque 25 exemplaires par numéro.

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Données de classification
  • boulanger
  • carnot
  • tirard
  • sarrien
  • levaillant
  • clemenceau
  • wilson
  • fourestier
  • sigismond lacroix
  • félix pyat
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